mardi 31 mars 2009

Sombre histoire de calendrier...

Après la journée d'hier, enfin une vraie nuit plus tard, je me lève très tôt cet aprem...
Le téléphone sonne (comme dans la chanson donc) et c'est Julien qui passera me prendre 30 minutes plus tard pour aller emmerder quelques poissons avant de reprendre la courte semaine de boulot.

Le rendez vous avec Mehdi à Aquapesca est fixé à... euh... on sait pas trop quelle heure...

En l'attendant, trois petits coups de ligne dans le coin. Inutile de détailler plus -comprenez : pas de poissons :) - et nous rejoignons l'homme au calendrier à l'endroit prévu (j'y prendrai une bonne grosse Syclops n°3, valeur sûre !) pour gagner un plan d'eau où messire esox nous attend de pied ferme. Enfin... on espère...

C'est à l'ondulante -donc- que je prends une grosse cartouche dans 2 ou 3 m de flotte. Vite, connexion des neurones, information transmise au bras droit, et ferrage de bucheron. Putain j'y crois pas, il m'a attendu... je suis vraiment étonné parce que j'étais réellement en retard sur ce coup !!!
C'est un peu lourd et ça me prend même un peu de fil vu que j'ose pas bourriner avec l'emerillon Playmobil que Mehdi m'a passé (bah ouais, les miens sont restés bien au chaud chez moi !!!).

Finalement ça sort, et ça fait 80.



Offrez une paire de mains à vos amis, ça peut leur être utile dans la vie de tous les jours, et vous aurez des photos de vos poissons bien cadrées ! :)


Le spot sera quitté rapidement après un suivi sans suite de brochet pour chacun et un bass non-pris au jig par Julien pour cause de non-ferrage. Mouahahahahah !!!

Retour vers Toulouse et arrêt express au Super U du coin pour acheter de quoi goûter.
A la caisse, entre la vieille pincée qui approche sa main pleine de ferraille à 5cm de son visage pour finalement pas parvenir à différencier les pièces rouges et la dinde qui trouve pas sa carte de fidélité, le truc est plus si express que ça du coup, mais le sourire de la -très- charmante caissière me permet de patienter sans risquer la crise de nerfs...

Après le goûter, constitué de... non je déconne ! Nous arrivons sur un petit plan d'eau à perches. Enfin, les autres jours, parce qu'aujourd'hui elles étaient pas là :)))


Chouette aprem !


Ah oui ! Si vous trouvez sur votre frigo un calendrier plein de croix, et qu'à la question "qu'est ce que c'est que ces croix ?" votre femme vous répond "c'est les jours où tu vas à la pêche, c'est pour que tu te rendes compte!", bah... c'est le début de la fin ! :)

lundi 30 mars 2009

Grosse journée !


Après trois nuits consécutives à dormir 3 petites heures à chaque fois, je suis d'attaque lorsque Mehdi arrive devant chez moi ce matin à 5h... en cannes... tout va bien... mes yeux ne se ferment pas... j'ai même pas mal à la tête d'abord !!!

Le temps de prendre le temps avec le désormais traditionnel café, les chocos, le tout aussi traditionnel passage Au Pêcheur Toulousain pour prendre des appâts et une halte dans une station service (ces informations ne sont certes pas de première nécessité, mais j'ai envie de faire un report long ce soir... vous voilà prévenus !) et nous voilà hors des murs de Toulouse aux alentours de 6h30 histoire de partir pêcher un peu Garonne en première cat (une toute autre version plus officieuse raconte que c'est moi qui ait récupéré Mehdi l'oeil brillant à la sortie d'un établissement fort peu fréquentable... n'écoutez pas les mauvaises langues !)...




Nous attaquons au dessus de Saint-Béat une partie captée aux AN, et j'ouvre le bal avec... un hameçon ouvert après 2 ou 3 secondes de contact avec un poisson dans un gros baston ! Gros poisson ? Hameçon de merde ? Bah je sais pas...




Mehdi attaque une bordure de courant, ferre un poisson, et c'est là que ça devient drôle ! Ca doit pas être loin de 45 et ça chandelle dans tous les sens... ce qui doit arriver arrive... clac :)
Une journée marrante en perspective donc, puisque déjà je sais que je pourrai l'allumer avec ce joli poisson perdu !
Notre ami remonte sa ligne comme un grand, repasse dans le même courant, et bing... c'est un peu moins gros, mais ça chandelle autant, et ça refait clac !

Mouahahahahah !

Je me souviens pas vraiment, mais je crois bien que là il a crié :)

Fidèle à ma réputation de hyène sans foi ni loi, je profite de sa nouvelle pause pour passer dans ce courant, et comme sinon ça aurait pas été drôle, il y a un troisième poisson correct qui ne fera pas clac... bon ok c'est pas gros... mais ça fait pas clac...



Il y a deux sortes de gens : ceux qui montent leurs bas de ligne et ouvrent les hameçons à la traction et ceux qui achètent des tout prêts (je cite la marque ou pas...?) ! Moi aussi Mehdi je t'aime bien :)

La matinée se termine avec un jaunard et une décroche pour moi, et un poisson pour Mehdi toujours dans le même courant...



Il est maintenant temps de redescendre un peu pour rejoindre Pierrot et Julien plus bas (ben oui puisqu'on on redescend !), non sans traverser tous les bleds à la con du Comminges pour trouver un bureau de tabac ouvert et manger un bout (coeurs de canard pour moi, moules-frites pour Mehdi... ben quoi ? Je vous ai prévenus !).

Itinéraire expliqué rapidos par Julien au téléphone, et nous voilà quatre pour découvrir un nouveau coin de Garonne...








Ce sera AN pour Mehdi, leurres pour moi, fouet pour Pierrot, et fouet et leurres pour Julien. Je n'ai pas le courage de prendre le fouet que Pierre a porté pour moi... c'est pas que je voudrais bien toucher un peu de poisson, mais presque...

Un peu de marche, et nous voilà au bord d'une plage farcie de poissons qui gobent... et merde... c'était le fouet qu'il fallait !


Le guide du jour


Je prends difficilement un poisson tout juste maillé avec une tournante d'avant-guerre et Mehdi en chie totalement au toc pendant que les deux vieux se marrent... Ils prennent du poisson, et Julien commence à être énervant avec une 45 bien dodue...


Exemple typique de l'air vicieux que peut adopter un moucheur en présence d'autres pratiquants lors d'une éclosion.


Nous décidons de traverser -facilement, ça a son importance- pour rejoindre une ile depuis laquelle Mehdi pêchera une plage alors que les moucheux rejoindront un plat bouillonant de gobages à la con... pfffff.
Pour ma part, je prends la direction d'un petit bras bien scabreux comme on les aime...




Le choix s'avère judicieux puisqu'après moins de 10 minutes de mattraquage, une belle fario sort de dessous mes pieds pour rater mon beef 65. Ca fait plus de 45...
Second passage, et rebelotte... elle est con ou quoi !!!???
Le troisième passage plus lent est le bon... enfin, le bon, c'est beaucoup dire... elle ressort, se pend, se retourne, et deux coups de tête plus tard éclate mon corps de ligne au noeud ! Ca fait mal pour le poisson... un beef avec deux triples, c'est pas comme un simple n°16... merde !
Je remets un beef, et moins de 2 minutes plus tard, un nouveau poisson est pendu... re-merde, c'est lourd, ça prend du fil, et re-clac !!!!!!!!!!!! Je l'ai même pas vue !
Troisième beef, troisième poisson dans la foulée, et cette fois le combat s'engage pour de vrai... c'est plus gros que le premier, et putain de non de dieu de merde, ça part dans les branches !!!! Si je bride, ça casse, si je bride pas... euh... ça casse aussi... ben voilà, ça a cassé !
Putain, je suis en 18/100 et je me fais alligner comme un con dans tous les sens, alors que le frein est bien réglé et que la canne est pas si puissante que ça !
C'est avec une énorme envie de me pendre que je pose mon cul dans l'herbe. En moins de 10 minutes, je viens peut-être de toucher les trois farios les plus grosses qu'il m'a été donné de pendre, et je me fais alligner trois fois, sans compter que c'est certainement trois jolis poissons qui feront plus plaisir à personne !!! Wahou ! :(

Nouveau bas de ligne, dernier beef de la boîte, et on repart pour trois lancers avant de pendre à nouveau un poisson... c'est un peu surréaliste... je peux pas casser... je bride juste ce qu'il faut... c'est chaud mais ça passe et elle est dans ma main !!!!!

YEEEEEEEEEEEEESSSSSSSS, 53 cm !

Les photos sont précipitées, mais en gros ça donne ça :





Je termine la prospection du bras sans plus de touches, et rejoins Mehdi qui vient lui aussi de se faire casser et qui n'arrive pas à toucher un poisson au toc. Je lui passe ma canne avec un vieux crank Lucky qui a jamais vu l'ombre d'un poisson et prends celle de Julien qui est montée en 25... ça devrait être mieux, mais je n'aurai pas l'occase de le vérifier, puisqu'à partir de là, plus de touches pour moi.

Pierrot et Julien touchent successivement une 43 et une 41 en plus de poissons plus modestes sur le plat...









Pour terminer, Mehdi pulverisera son tout récent record avec une 47 bien dodue sur mon putain de vieux crank... c'est toujours comme ça !
Moi qui était déçu de ne pas avoir été là la semaine passée pour sa 40, voilà le problème résolu :)




Une bien belle journée de pêche donc, malgré une (enfin trois) petite(s) ombre(s) au tableau. Il est temps de penser à rentrer, et le plus marrant reste à venir...
Edf, comme à son habitude, a procédé à un de ces petits lâchés si conviviaux comme eux seuls savent les faire, le niveau est monté, et la traversée de la plage de départ va être bien difficile...

On y va ? On y va pas ? Bah on va pas dormir là hein...

Mehdi et Pierrot passent devant. Nous les suivons avec Julien, pas à pas, de l'eau jusqu'à la taille dans un courant plus puissant que nous l'imaginions... une trentaine de mètres à parcourir...
Dès le départ, Julien me répète "je passerai pas, c'est sûr !"
Ca va pas vite, ça glisse et ça fait mal au jambe, et puis au bras en forçant pour se rattraper mutuellement.
Pierrot en Mehdi sont presque au bout quand ce dernier dérape et remplis les waders... Pierrot le sauve de la grosse baignade.
Nous voilà bien rassurés. A une dizaine de mètres du bord, on se sent partir, et faut foncer, ça sert à rien de se laisser emporter. Très gros bain pour moi, immergé jusqu'au menton, sur le dos, et poussant des talon pour nous ramener vers la berge tandis que Julien au dessus de moi palme comme il peut... on y arrive, mais on s'est fait vraiment peur, d'autant plus qu'on a pas traversé au bon endroit, avec en dessous des rapides suivi d'un grand courant avec un gros volume d'eau...
Ca aura au moins eu le mérite de me permettre de vérifier que les poches étanches des waders JMC... ne le sont pas. Pfffff...



Putain c'est froid (8 degrés selon une estimation Vignonesque... 10 selon les forces de l'ordre) et je suis vraiment trempé jusqu'aux os, à quelques centaines de mètres de marche de la voiture, et sans change qui m'y attend...
Mes généreux compagnons me dépanneront de hauts secs... pour le fut... bah tant pis, c'est mouillé quoi...



Une superbe journée digne de la team Gaule-apparente selon Julien, et qu'en tout cas on est pas prêts d'oublier. Enorme, merci à tous les trois !!! :)


C'était long hein...

dimanche 22 mars 2009

L'ouverture, la vraie...


On a beau dire ce qu'on veut sur l'Adour, ça reste la rivière de mes premières farios il y a maintenant quelques années, à l'époque où je pratiquais avec une canne anglaise Décathlon et un corps de ligne encore transparent.
Inutile de dire que les débuts furent laborieux, mais très vite, internet aidant, la technique s'est améliorée, et les prises ont commencé à doucement être plus régulières... mais passons...

Hier, alors que je suis au bureau, je suis toute la journée Thierry et Manu par téléphone, car ils pêchent "mes" secteurs, et je suis curieux de connaître les résultats sachant que pour la première fois depuis quatre années je n'y ai pas fait mon ouverture.
Les résultats sont médiocres, et même pires, puisque après une journée complète de pêche, les deux comparses n'ont pas enregistré la moindre capture, et les pêcheurs croisés ne sont pas plus heureux...
Les choses se confirment donc, malgré le fait que je sois encore malade, je prendrai une tocqueuse et mes waders en sortant du bureau, et direction Bagnères de Bigorre. Je crève d'envie de pêcher, encore plus que s'ils m'avaient annoncés des résultats mirobolants !!!!
Et puis c'est quand même moi qui leur ait conseillé les secteurs... y'a du poisson, faut pas déconner, donc je rêve secretement de leur prouver... tout en restant lucide sur les maigres chances de réussite vu les infos glannées ça et là...

La nuit sera longue, et blanche, pas comme vendredi dernier, mais comme tous les seconds vendredi de mars des années précédentes...
Cette incapacité à dormir est toujours bien présente, alors que j'avais été surpris dans la semaine par ma bonne nuit d'avant ouverture sur Garonne... la rivière n'était simplement pas la bonne !
Tout à l'heure, mes pieds fouleront ces mêmes cailloux sur lesquels marchaient auparavant mes cuissardes Décath, dans ces endroits où les premières farios autochtones vinrent rejoindre ma main tremblante... je suis bien...
6h30, café dans la cuisine avec un Thierry bien décidé à se venger de sa contre performance de la veille. Pas la peine de se presser... les valises accumulées ont certainement refroidi pas mal de monde et il n'y aura pas foule au bord de l'Adour.
La pêche commence aux alentours de 7h15, sur une rivière que je découvre puissante et froide, mais colorée de ce bleu limpide qui la caractérise... nous avons un peu de temps avant que le gris ne prenne le dessus...







Les premières coulées passent bien. Pas de poissons, mais ça passe nickel... une plombée lourde mais étalée est rapidement adoptée, et malgré ce qui est de mise par eaux froides, le plomb de touche sera excessivement éloigné de l'appât après les premiers vers sectionnés sans rien sentir... nos dames sont trop timides, et ce plomb à quelques centimètres de l'appât les alerte bien trop vite...
La stratégie est la bonne, et les premières captures sont enregistrées. Ca passe de mieux en mieux. Je modifie ma plombée en permanence, et j'arrive à trouver les passages qui déclenchent les touches...

Le reste n'est que succession de réussite comme ça ne m'était jamais arrivé...
Chance ? Je sais pas, mais ce que je sais, c'est que je me suis senti bien aujourd'hui. Pas de gros poissons, mais de la réussite et un résultat que j'aurais eu du mal à imaginer en enfilant les waders quelques heures plus tôt...
Quinze poissons au sec -dont deux qui ne "comptent pas"- dont la moitié maillés, presque une dizaine de décroches après contact de quelques secondes, et un nombre halucinant de poissons touchés, si bien que la matinée s'est terminée à la teigne après avoir vidé mes deux boîtes de vers de berge !

Quelques photos... en fait, autant pour l'Adour que pour les poissons, je mets tout ce que j'ai pris... l'APN a été un des grands oubliés du jour...









Seul vrai bémol, le poisson le plus sympa de la matinée qui accuse 30cm dépassés -ce qui est bien pour cette portion d'Adour amont- me fausse compagnie avant la photo. Tant pis :-)

Ah oui : Thierry est toujours capot lorsque nous plions à midi !!!


Putain que c'était bon. Le résultat sur le papier n'a rien de brillant, mais j'ai vraiment senti un truc ! Trop bon... et ça aurait pu être encore meilleur si ça avait été partagé...

samedi 21 mars 2009

Ouverture, donc...

Rien de brillant.
Samedi et dimanche, pêche rapide (une grosse heure à chaque fois) de Garonne en limite de seconde, de l'Ourse au dessous de Mauléon et du Job je sais pas où...
Entre la flotte grisâtre de la Garonne, celle carrément chargée de l'Ourse qui dégueulait, et l'eau glacée version évian du Job, pas de pêche... juste un poisson valable sur Garonne, et quatre cantignoles sur les affluents.

Un début de saison qui pue en somme.

Lundi, direction le Vicdessos avec Mehdi et Sylvain. Mehdi est aux AN comme moi, Sylvain en nymphe au fil...
Nous trouvons un Vicdessos lui aussi couleur évian et glacé. Bof pour la pêche... en dehors de cet aspect, la rivière est toujours aussi magique, et vu que le soleil est au rendez-vous, rien que le fait d'être là est carrément bandant !!!
9h30 - 13h00 : 0 touches. Bon...
Après un sandwich rapidement avalé en ville et une petite séance d'auto flagellation au dessus de la réserve de Tarascon (gros poissons en activité, postés en plein baston sur une Ariège grisâtre, prenant des ??? en surface !), nous décidons que c'est bien l'Ariège qu'il faut pêcher en remontant un peu...
Arrivés sur le spot convoité, même topo, gros poissons en poste sous la surface... et pourtant là, pas de réserve. La journée commence maintenant !!!
Bah non... poissons imprenables, et c'est en raclant le fond que nous ferons une demi quinzaine (ouais !!!) de farios convenables -l'autre demi étant constitué de merde infâmes sans l'once d'une nageoire... la palme revennant à Mehdi qui les attire toujours autant ! :-)



On se fait plaisir, le sourire revient, et la journée se termine par un retour sur Toulouse ponctué de quelques fous-rires.... notamment pour une sombre histoire de MP3... c'est la crise ma pôv' dame ! :-)

Mardi, c'est avec Thierry que je quitte toulouse vers notre petit ruisseau rien qu'à nous et ses truitounettes rien qu'à nous aussi.

Le but est de lui faire prendre du poisson pour sa troisième sortie truite.



Vraiment bon de retrouver ce petit cours d'eau, et ses habitantes à la robe si particulière...

Mission accomplie puisque nous remettrons à l'eau une vingtaine de poissons, et l'ex beau frère (il aime pas que je dise ça... mouarf !) aura un petit sourire scotché pendant tout le retour !

Toujours pas de gros poissons, des cantignoles même, mais tellement belles... c'est trop bon...

Mercredi, re-direction le même endroit, mais avec Mehdi cette fois. Pas de chance, les poissons ne sont pas dehors, et nous nous contenterons (il se contentera en fait !) de trois poissons...

Changement de cours d'eau pour un torrent jamais pêché. C'est magnifique, et je prends un poisson au tout premier passage alors que Mehdi se bat encore avec sa canne à moitié dépliée. Peu de poissons se laissent tenter. C'est au tour de Mehdi d'être capot. Nous pêchons les vasques chacun notre tour, et si les poissons étaient timides cette fois, je suis certain que le potentiel est là. Nous y reviendrons...





Enfin, au retour, une petite demi-heure de pêche en route sur une petite rivière bien bassinée, juste le temps de toucher deux derniers poissons, et nous repartons pour une fin de semaine chez les fous, loin des eaux folles... pffff


C'est parti pour 6 mois !!!! :-)

Matt

Rattrapage...

Avec beaucoup de retard, le report d'une session avec David et Pierrot au sud de Toulouse il y a une quinzaine de jours...

Nous attaquons un spot a gros bass malgré le froid. Après tout, Julien vient de toucher un beau 52, et sans l'avoir consulté, on le soupçonne d'avoir traîné dans ce coin là...

Après 20 petites minutes de pêche, David prend la parole :

-Y'a un bass derrière mon jig !
-...
-Ah, il l'a pris...

Après avoir échangé un regard avec Pierrot, nous voyons David envoyer une grosse purée... Meeeerde, c'était vrai !

Après un combat d'environ 6 secondes (Si si, pour David c'est un long combat !) le poisson est dans sa main... 48 cm, premier beau bass de la saison...










C'est alors que nous décidons à la presque unanimité que les poissons ne sont pas actifs et qu'il est nécessaire de bouger !


Direction le spot à becs de Joel... poissons peu actifs, et une seule non-touche enregistrée pour moi au large sur un chatterbait à la descente, qui s'est suivie d'un non-combat d'anthologie (j'ai cru à une branche, puis à une serpi lorsque j'ai vu qu'il s'agissait d'un poisson !)...






Gitan style


Un pike de plus au compteur. C'est déjà ça.

Vivement le printemps pour mieux explorer ce spot, sur lequel quelques beaux bass ont commencé à pointer le bout de leur nez en fin de journée...